Florent, créateur de Viniscope, s’est laissé interviewer pour nous en dire plus sur lui…
Bonjour Florent, peux-tu brièvement te présenter ?
Bonjour, je me prénomme Florent Derenne, j’ai 44 ans, je suis épicurien et plus particulièrement passionné par le monde viticole et les vins depuis une vingtaine d’année. J’adore partager ces moments de gastronomie en famille ou entre amis. Enfin, je suis proche de la nature et j’y pratique notamment des sports comme la randonnée, le trail ou encore le VTT. J’arpente d’ailleurs les vignes en marchant, courant ou roulant partout en France dès que je le peux. Cela m’aide aussi à comprendre tous ces environnements et ces terroirs.
Comment t’es venue l’idée de créer Viniscope ?
Tout d’abord Viniscope est une aventure. Etant passionné par la découverte viticole depuis toutes ces années, j’ai très vite trouvé des limites à cette envie d’exploration. J’ai donc commencé à parcourir les routes et chemins viticoles en quête de rencontres avec des vignerons. C’est comme cela que l’histoire a démarré.
Tu te définirais donc comme un aventurier viticole ?
En un sens oui. Ma passion et mes nombreuses rencontres avec des vignerons m’amènent aujourd’hui à partager tout cela au travers des vins que je sélectionne et des dégustations que j’organise. Cela va donc bien au delà d’une démarche de vente pure que j’aurais pu choisir plus classiquement. C’est bien une aventure permanente à laquelle j’associe mes clients tout au long de l’année.
Combien de temps passes-tu sur tes recherches viticoles ?
De nombreux jours par an, je dirais environ 1/4 de l’année, c’est ce qui fait la spécificité de mon métier.
C’est énorme 1/4 de l’année ?
Le but est d’apporter un service différent, une offre et une singularité à mes clients. Je souhaite que chacun puisse s’approprier ma démarche atypique de mise en avant de notre patrimoine viticole, donc cela vaut bien tout ce temps passé.
Peux-tu nous donner ta définition d’un bon vin ?
Pour moi, en premier lieu, cela doit être un vin qui doit avoir une âme, c’est à dire qui est vinifié par le vigneron ou sa famille, ceux-là même qui s’occupent de la vigne. Il doit aussi être produit dans le plus grand respect de l’environnement en favorisant la biodiversité autour du vignoble. Je fais donc bien le distingo entre les Artisans-Vignerons qui maitrise le process de la culture de la vigne jusqu’à la vinification et les autres. Cela peut paraitre très réducteur pour certains car cela occulte il est vrai beaucoup de vins que l’on retrouve ici et là, mais cela se ressent dans la qualité des vins et en tant que passionné j’ai besoin de connaitre par qui et comment a été façonné ce vin de A à Z. C’est vraiment cela que je veux partager avec mes clients.
Comment vois-tu le monde viticole dans les années à venir ?
Je vois des structures de vignobles qui vont continuer d’évoluer comme c’est le cas depuis que je me m’intéresse à ces sujets, c’est à dire environ 20 ans. D’un côté, des structures à taille humaine avec des vignobles et des vins travaillés jusqu’au moindre détail comme j’aime les faire découvrir. De l’autre côté, des structures toujours plus grandes avec des vins plus stéréotypés et destinés aux marchés plus classiques.
Pour finir, qu’est ce qui est le plus important pour toi dans ce métier de Découvreur de Vins que tu t’es créé ?
C’est de faire découvrir le travail de ces femmes et de ces hommes de la vigne au travers de leurs vins que je propose à la vente, mais aussi de partager lors de mes ateliers œnologiques leur savoir-faire grâce au temps que je passe dans les vignobles à leur côté, ce qui m’aide à bien comprendre leur travail pour toujours mieux l’expliquer.